Rien à faire, rien à perdre

Compagnie du Campus
Création collective en atelier
/ 2015
Tout public

Équipe

Jeu Bernard Devos (Younes), Julie Bierlaire (la maman au commissariat et la directrice d’école), Karin Van der Straeten (Emilie et Georgette qui cherche Ernesto), David Lallemand (le militaire et Monsieur Descamps, le psychologue du CPMS), Jean-Luc Nsengiyumva (le policier et Monsieur Dahli, le professeur de religion)
Mise en scène Giovanni Orlandi, Gippi Mazzarella et Olivier Duriaux
Dramaturgie Patou Macaux
Théâtralisation des petites formes Eric Leloir et Patou Macaux
Costumes Linda Vaccarello
Illustrations Olivier Duriaux
Régie Gippi Mazzarella, Olivier Duriaux
Partenaires Isabelle Seret, Natacha David, Saliha Ben Ali. Les ASBL « 2bout », « comme un Lundi », « Urbanisation » pour les capsules vidéos.

Présentation

Le projet du spectacle « Rien à faire, Rien à perdre », s’est construit sur base des témoignages de jeunes dits « radicalisés » en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les contenus ont été travaillés pour tenter de comprendre quelles places ont occupé les adultes (parents, professeurs, éducateurs, animateurs, professionnels de l’enfance et de la jeunesse, policiers, juges et magistrats, …) dans l’histoire de ces enfants avant, pendant et après leur « radicalisation » supposée ou avérée. Chaque représentation est suivie d’un débat entre la salle et les acteurs du spectacle (dont le Délégué général lui-même et ses collaborateurs) et/ou les acteurs majeurs de notre société dans tous les secteurs (enseignement, éducation, famille, justice, police, enfance, jeunesse, Aide à la jeunesse, cohésion sociale, santé…)

« Rien à faire, rien à perdre » est également un projet multimédia qui vise à travailler le concept dit de « radicalisme violent » avec des publics divers (jeunes et adultes) sur base de récits de vie de jeunes filles et garçons directement concernés par la question. Sur une idée originale d’Isabelle Seret, ce projet, financé par la Commune de Schaerbeek et la Fondation Roi Baudouin, a produit plusieurs supports pédagogiques hébergés et disponibles gratuitement sur le site internet du Délégué général aux droits de l’enfant qui soutient l’initiative depuis ses débuts (www.dgde.cfwb.be).

En partant de l’hypothèse selon laquelle « l’individu est le produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet » explorée en sociologie clinique et par le biais d’un dispositif en récit de vie, ces jeunes ont mis en mots leurs parcours identitaires avant de les illustrer en images. Sur la base de cette matière vivante, nous avons conçu un support pédagogique composé d’une capsule vidéo réalisée par chacun des jeunes concernés, de son récit de vie retranscrit et de fiches de soutien à l’utilisation des différents outils proposés, afin de permettre d’élaborer une réflexion distanciée sur la thématique, accessible au public le plus large.

Ces supports vidéos sont utilisés dans la mise en scène du spectacle « Rien à faire, rien à perdre ». C’est également l’occasion de lancer, au théâtre, les manifestations qui marquent le vingt-cinquième anniversaire de l’institution du Délégué général en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mots-clés Radicalisation

conditions techniques

Durée du spectacle 60min
Espace scénique salle
Ouverture : 6m
Profondeur : 5m
Hauteur : 4m
Occultation indispensable
Électrique triph.380v+n/32a
Montage 3h
Démontage 2h
Équipe 2 régisseurs, 5 comédiens
Public idéal 120 personnes