Présentation
Mario et La Fée du Logis déambulent pour réparer ou frotter-lustrer le bâtiment. À l’occasion d’une rencontre presque informelle avec des visteurs, ils les interpellent sur le -futur- choix de leur orientation profesionelle, tout en les confrontant avec leur propres personnalités très clichées.
Chargés de discours tout-fait et ‘limités’, ils se permettent sur un ton volontairement provoquant et choquant de féliciter les professeurs pour le nombre d’hommes inscrit dans les professions manuelles qui exigent force et du courage, mais aussi vers les mathématiques et les sciences car il ne faut surtout pas laisser les femmes faire n’importe quoi avec les chiffres.
La fée du logis, elle, oriente les femmes rencontrées dans les professions dites du Care car c’est ce pour quoi elles sont prédestinées, à savoir s’occuper des gosses et des plus faibles en général… elles ont, elles, un coeur pour ça.
Mais attention, Super Mario souhaite quand même que les visiteurs réfléchissent et orientent les garçons les plus chétifs et sensibles vers le Care et la Fée du Logis rajoute que les joueuses de foot peuvent toujours s’engager dans l’armée.
Pour les farfelus, il reste toujours l’art au chômage, les jolies du mannequinat, les moches de la radio, les homos de la coiffure, les noirs la sécu en boîte de nuit, les Arabes dans les nights shop,…
Bref, ce couple insolite ne cessera de tracer, grâce notamment à leurs rubans de signalisation, des barrières entre les genres/professions/Hommes partout sur le site. Armés aussi de petits feuillets qui les enferment dans tel ou telle filière. Avec cette belle dose de provocation, ils stimuleront le débat autour d’un soi-disant déterminisme qui a la peau dure sans pour autant juger celles et ceux qui « rentreraient parfaitement dans les cases ».
La question, c’est la liberté de choix. Et si les visiteurs souhaitent détruire les barrières, déchirer les rubans qui leur barrent la route et refuser ces ‘raccourcis de pensée’, personne ne pourra les en empêcher. Même pas Super Mario, La Fée du Logis, un discours politique, … rien ni personne.
