Si on envoyait tous nos déchets sur une autre planète ?
Notre histoire est celle d’un jeune garçon, Erwan. Il vit dans un monde presque identique au nôtre à une exception près… Il y a quelques dizaines d’années, au lieu de diminuer et recycler les déchets sur Terre, un gouvernement international a décidé qu’ils seraient emportés par les camions vers la fusée poubelle, en direction de la planète Détritus !
Une nuit, Erwan se réveille en sursaut « Et si la planète était habitée ? » Il ne le savait pas encore mais cette réflexion le mènera dans une aventure extraordinaire.
Les enfants sont remplis de questions et d’imagination, nous sommes convaincus qu’ils ont autant de bonnes idées que les adultes, il leur manque parfois l’espace pour être entendu. Chacun d’entre eux peut apporter des solutions. Nous voulons partager avec eux, l’idée que même un petit geste a toute son importance.
Les enfants peuvent faire changer la mentalité des grands, et comme ils le disent si bien : « les poubelles, c’est notre problème ! »
Au sein d’une ferme perdue au milieu d’une forêt, un petit îlot familial tente de survivre à l’effondrement de la civilisation industrielle en inventant de nouvelles stratégies pour s’alimenter, s’abriter, se chauffer, se défendre.
La danse, la rythmique corporelle, le théâtre d’ombre et des moments choraux insérés dans les scènes théâtrales, racontent une solidarité forte et une connaissance intime de soi et de son environnement– ici la forêt–pour vivre bien.
Une exposition sur l’immigration italienne d’autrefois…
Une bicyclette qui semble avoir traversé les décennies depuis la signature des accords bilatéraux de 1946 entre la Belgique et l’Italie pour nous restituer les souvenirs musicaux, photographiques ou encore culinaires de ces migrants d’autrefois : voilà le curieux objet qui est présenté aux visiteurs par Peppino, notre guide, un « ciccio » à la nostalgie un peu provoc’. Montez sur le vélo et pédalez : vous verrez défiler les images d’antan, des images qui sentent bon la pasta al forno de Nonna…
…qui questionne notre manière d’accueillir les migrants d’aujourd’hui…
Mais cette immigration a-t-elle été si idyllique ? L’accueil réservé par les Belges a-t-il toujours été chaleureux ? Peut-on parler d’une immigration réussie ? En quoi le serait-elle ? En quoi ne le serait-elle pas ? Enfin, en quoi est-elle différente des migrations contemporaines ? Que penser de l’accueil que la Belgique réserve, que l’Europe réserve, que NOUS réservons, aux migrants d’aujourd’hui : ceux qui fuient les guerres, la faim, les persécutions ou encore le manque de perspectives économiques – comme les Italiens de 1946 ?
Cela fait des mois que Ben et Sam, artistes bruxellois d’origine marocaine, ont décidé de se retrouver une fois par semaine à Molenbeek, le jour du marché. De la douce errance au milieu des couleurs parfumées des échoppes, aux discussions enfumées des bars à thé, ils se questionnent sur l’exécrable climat international et les menaces de guerre… Et comme la peur de nouvelles guerres ramène toutes les anciennes à notre souvenir, les vieux racontent, les amnésiques se souviennent et témoignent. Dans les bistrots, Sam et Ben découvrent une bataille héroïque totalement oubliée par l’Histoire : celle de Gembloux en 1940. Celle qui a vu les Tirailleurs marocains, engagés dans l’armée française, anéantir une division blindée d’Adolphe Hitler. En quête d’un réquisitoire contre les guerres, mais aussi de valorisation des cultures issues de l’immigration, ces deux artistes nous racontent leur exploration hebdomadaire de la terrible, mais oubliée, Bataille de Gembloux.
Seul en scène, Ben Hamidou nous propose un spectacle autobiographique et nous emmène dans les quartiers populaires de son enfance, ceux de Molenbeek, commune bruxelloise où sa famille débarque au milieu des années soixante. Du Sarma-Nopri à l’Académie de théâtre, il nous retrace un parcours dominé par la figure d’une grand-mère aussi attachante que tyrannique. Une Berbère centenaire, tatouée, à la langue bien pendue…
D’un bout à l’autre du spectacle, Ben nous présente sa « hanna » comme l’icône d’une communauté dont il est bien difficile de se détacher. Mais… la scène qu’il occupe devant nous n’est-elle pas ce lieu où tout peut être envisagé ?
Ciboulette et Estragon se sont échoués sur la Banquise… Ils ont dû fuir leurs maisons, leurs familles, leurs amis. Le petit bout de côte qu’ils habitaient en voisins a été englouti suite à la montée de eaux… Ils vont devoir apprendre à s’adapter à leur nouvelle vie, malgré toutes les différences qu’il y a entre eux, malgré le fait qu’ils se détestaient dans leur vie précédente… Une fable futuriste pour tous à partir de 8 ans…
Les deux protagonistes de cette fable vont évoluer de manière humoristique et imagée, on retrouvera des références à l’univers de la Bande Dessinée et à l’absurde. Le spectacle ne se veut pas moralisateur ou porteur de message. Il veut provoquer chez son public un questionnement et une réflexion sur les pistes possibles face au dérèglement climatique et ses conséquences.
Dans l’esprit d’une transition écologique globale.
Dans un milieu pédagogique ou associatif, le spectacle peut se continuer sous formes d’une animation « workshop » ou d’un débat autour de ces possibilités de transition.
Après le spectacle, les comédiens entameront directement une animation ou un débat adaptés au public.
Toutefois, si l’association désire animer son propre débat ou animation, « En attendant la banquise » peut-être un formidable medium d’introduction à la problématique.