Cerise sur le ghetto 07.04.23
Cerise sur le ghetto 11.03.23
Cerise sur le ghetto 08.02.23
Un peu de légèreté dans ce monde de brutes 20.11.22 RATA
Un peu de légèreté dans ce monde de brutes
Des jeunes d’ici et d’ailleurs racontent avec légèreté un bout de leurs chemins dans ce monde de brutes.
petits poi(d)s 23.11.22
Madame M
Avec émotions, lucidité, humour surréaliste et décalé, une petite bonne femme tranquille nous raconte le monde dans lequel elle évolue.
Dans cette tranche de vie, cette voix féminine questionne le fait de s’engager, de sombrer ou de fuir face aux désastres écologique et humain dans un répertoire généreux, touchant et drôle.
Petits poi(d)s
Un spectacle drôle et sensible qui invite de manière singulière et poétique à la réflexion sur la transmission et l’engagement.
Une parole brute, pulsionnelle. Celle d’une narratrice, petite dernière d’une famille d’immigrés espagnole qui nous transporte dans l’ambiance d’un café populaire, dans l’univers des chants et des danses de son histoire.
Elle nous dépeint avec gouaille, à travers ses yeux d’enfant, d’adolescente puis de femme, un monde en totale mutation où la joie du collectif fait place peu à peu à la violence d’un système qui isole.
Mais son héritage, comme des couches de terre qui se superposent, constitue le limon où puiser sa force.
Petite Cassandre des temps modernes, elle guide notre regard tout du long, clamant qu’il est urgent de tendre l’oreille, de rester éveillés et d’agir en nombre.
Cerise sur le ghetto - Le pouvoir de dire Non
L’histoire d’une vie aux accents de vérité grinçants racontée par Sam Touzani, qui nous invite à repenser le réel à partir de son histoire familiale.
Le récit traverse trois générations, des montagnes du Rif Marocain, où la misère est si écrasante que même les enfants rêvent de partir, jusqu’au bitume de Molenbeek où le petit Sam verra le jour dans un deux pièces cuisine chauffé au charbon. Plus tard, afin d’échapper au danger du communautarisme, c’est de lui-même qu’il s’exile. Le fils d’immigrés peut enfin commencer son dialogue intérieur, entre sa culture d’origine et sa culture d’adoption, relier les rives souterraines de ses multiples identités sans les réduire à une seule…
Mais tout cela suffira-t-il à le sortir du cercle infernal de la culpabilité ?
Celle qui ronge tous ceux qui quittent leurs terres, leurs parents, leur langue pour partir loin, très loin, là où il n’y a plus de soleil ?
Sam Touzani est de retour avec l’humour, la tendresse et l’irrévérence qu’on lui connaît…
Dis-moi wie ik ben
Aïcha Cissé et Aminata Demba sont nées à Anvers en Belgique. Leur parents sont arrivés dans les années 1970, en provenance du Mali et du Sénégal. Ils se sont installés dans le quartier diamantaire anversois et n’avaient pas pour but d’y rester mais la vie en a décidé autrement…
Dans ce spectacle, les comédiennes nous entraînent dans leur quête. Pour retrouver le fil de leurs identités multiples, elles creusent en elles-mêmes et plongent dans leurs histoires familiales…
Adieu l'Europe
Madame Ouedraogo habite Ouagadougou au Burkina-Faso, elle tisse des pagnes qu’elle vend au marché de son quartier. Madame Ouedraogo n’est pas riche, le Burkina est un pays pauvre, très pauvre et nourrir chichement sa famille est un combat quotidien. Madame Ouedraogo a une petite sœur qui vit en Europe, elle a épousé un blanc, un « nasaara ». Il y a dix ans qu’elles ne se sont pas vues. Et il a fallut un cadeau de la petite sœur pour qu’enfin, elles puissent se revoir.Madame Ouedraogo a reçu son billet d’avion et le certificat d’hébergement, sésames indispensables afin d’obtenir le visa qui coûte cher. Le visa, pour un mois, équivaut au revenu mensuel de Madame Ouedraogo, toutes ces formalités longues et coûteuses étonnent. Les blancs doivent-ils remplir toutes ces conditions pour se rendre en Afrique, se dit-elle ? De toute manière, ils sont venus souvent sans même être invités, mais enfin… Elle obtient son visa. Bonjour l’Europe !