à Géri

Histoire

Géri déambule, sa respiration lente cachée derrière son masque donne la cadence de ses pas. Mais éternel joueur, il n’a pas donné son dernier souffle… du haut de ses 82 ans, Géri a décidé de s’échapper de sa maison de repos afin de s’offrir à nouveau un bon bain de foule et revoir les personnes qui lui sont chères !

argument

En cette période de crise sanitaire, nous sommes plus que jamais sensibilisé.e.s par la place que nous laissons à nos aîné.e.s. Nous souhaitons à travers le projet « à Géri » questionner la solitude, l’isolement voire l’enfermement des personnes âgées et encourager leur réintégration dans nos espaces publics, dans notre quotidien, dans notre société.

Le ring de l'agro

Spectacle musical sur la sécurité alimentaire.

Le ring oppose les agriculteurs du Nord, du Sud, les poulets d’ici et d’ailleurs, les pesticides, les « bios », l’industrie agroalimentaire, la planète, le réchauffement climatique, le capitalisme, la libre circulation des marchandises, les petits poussins broyés, les sans-terres, les multinationales, le lait, les spermatozoïdes handicapés, la mal bouffe, le trop dans nos assiettes, le trop peu dans celle des autres, la faim, les guerres, ce qu’on mange, l’expropriation et l’esclavage.

Que faire : modifier les habitudes alimentaires ? Passer de l’industrialisation à outrance au tout bio ? Entamer une grève de la faim illimitée en attendant qu’un monde cruel et inégalitaire s’écroule ?

Et moi dans tout ça ?

Louis ne parle plus et crie souvent. Claire, sa femme, jongle avec son travail, l’organisation de la vie quotidienne pour les soins de son mari.
Sa fille l’aide au maximum malgré les réticences de son compagnon qui l’accuse de délaisser son couple, leur petite fille. Une situation difficile qui ébranle toute la famille.
Malgré qu’elle ait pris un mi- temps pour s’occuper de son mari, Claire est épuisée et n’est comprise par personne, surtout pas par ses collègues à qui elle ne se confie pas.
Elle se sent tellement seule face à la maladie, face aux problèmes, elle ne peut plus gérer et il arrive un moment où l’on craque.

Vieillesse ennemie !

Histoire

Le spectacle se présente sous la forme de plusieurs courtes scène. Chacune d’elles illustre des situations de vie qui peuvent conduire à des actes de maltraitance envers les aînés.

Pendant 4 x 15 minutes, le public perçoit le quotidien de personnes âgées, parfois abusées financièrement, psychologiquement, civiquement,… souvent de manière insidieuse et pas toujours intentionnelle. Les situations mettent en évidence les souffrances ainsi que les difficultés relationnelles qui peuvent apparaître entre la personne vieillissante, son entourage familial et le personnel soignant.

Argument

Après chaque scène, le public a la possibilité de poser des questions aux personnages afin de mieux comprendre les motivations de chacun et les mécanismes de la maltraitance. Nous montrons l’ambivalence des personnages et la nécessité d’établir un dialogue. Une intervenante de Respect Seniors est également présente pour répondre aux questions du public et faire le lien avec les réalités qu’elle rencontre.

L’organisateur du spectacle a en outre la possibilité de choisir quatre courtes scène parmi les suivantes :
– la position difficile de l’aidante
– l’administration des biens
– le huis-clos familial
– la revanche de l’enfant
– à la maison de repos
– à l’hôpital
-sex at home

En pâture au vent

L’amour pour la nature et les hommes a conduit Mario Pala, fossoyeur tendre et bucolique, à transformer le cimetière dont il a la charge, en un joli verger rempli d’arbres fruitiers. En plantant abricotiers et cerisiers là-même où sont enterrés les innombrables paysans que la guerre a porté jusqu’à lui, il entend bien leur redonner la parole. Mais une certaine Justice veille et lui demande des comptes : « Ce que vous faites est illégal ! ».

Librement adaptée de la « Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix » de Jean Giono, ce spectacle est une fable paysanne contemporaine, un hymne à la vie, où l’onirique et le réel se confrontent pour bousculer nos consciences endormies face aux rouages d’un système toujours plus déshumanisant.