“Déjà à brigander, petite panse d’aragne ! Descends un peu que je te botte les fesses !”
C’est ainsi que Tante Fifine m’accueillait pour les vacances.
Et les vacances pour moi étaient synonymes des histoires qu’elle me racontait le soir au coin du feu.
Le Spètin est un personnage légendaire dont les histoires se racontaient en Famenne. Dans ce pays qui va de Remouchamps à Givet, à certains moments, un épais brouillard s’étend du sol jusqu’à un bon mètre de hauteur. C’est alors que les parents disaient aux enfants, par peur d’un accident : « Ne sortez pas ou le Spètin va vous emporter ! » On disait aussi que, lorsqu’il y avait un mort, le Spètin l’avait emporté dans son linceul.
Le Spètin, à travers la rencontre entre une petite fille et son grand-père, tente de redonner à l’expérience de la disparition d’un aîné, la force consciente et émouvante de la vie.
Avec humour, il est question de ruptures et d’espoirs.
Des dettes en passant aux surcharges mentales, quand la violence est un repère, vers qui peut-on trouver de l’aide pour se relever ? Le trop et le vide sont complémentaires. Souvent on marche sur un fil. L’équilibre est fragile, mais les corps avancent et résistent.
Des jeunes d’ici et d’ailleurs racontent avec légèreté un bout de leurs chemins dans ce monde de brutes.
Détrompez-vous, le grand système n’oublie personne !
Si tu n’as pas assez d’argent, pas de problème !
Les banques sont toujours là !
Et si elles vous lâchent, pas de stress !
Les organismes de crédit sont là !
Alors on se détend,
Ça va aller…
Ou les tribulations d’un groupe de citoyen.ne.s opposé.e.s à un projet mégalo
Un groupe d’amis se promène dans les bois communaux proches de leur village. Au détour d’un chemin, les promeneurs découvrent un panneau jaune : « AVIS D’URBANISME ». Une enquête publique est en cours concernant un grand projet d’infrastructure touristique…
Raser la forêt pour y construire une serre tropicale et son parking : cette fiction pourrait prendre place ici ou ailleurs. Elle pourrait aussi bien concerner un projet de zoning commercial ou industriel, de centrale à gaz, d’usine à béton, ou de zone de stockage de déchets nucléaires.
Inspirée d’un cas réel, et nourrie par la collecte de témoignages au sein de différentes luttes de territoire, la pièce interroge avec humour la capacité des habitant.es d’une région à agir sur la politique d’aménagement qui y est menée.
Des personnages qui, aux yeux de la société, ont péché doivent à tout prix être « recadrés ». Ils se retrouvent dans un centre de « rééducation » pour les remettre dans le droit chemin.
Brut(es) de décoffrage est un spectacle créé et interprété par des jeunes, qui aborde la thématique du harcèlement.
La pièce se présente sous forme de saynètes illustrant différentes situations de harcèlement (harcèlement de rue, au travail, cyber harcèlement…) et visant à sensibiliser les spectateurs sur cette problématique aux conséquences parfois tragiques…
Chaque représentation est suivie d’un échange entre le public et les comédiens en présence d’experts.