« L’effet paillasson » illustre l’importance de la participation et de la contestation citoyennes en démocratie, la place que chacun doit pouvoir avoir dans l’espace public avec ses singularités, son vécu et ses attentes, l’importance des libertés fondamentales assurées dans un État de droit et leur défense, faute de quoi le fossé risque de s’agrandir chaque jour un peu plus, laissant la porte ouverte à d’autres formes de pouvoir.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »
Antonio Gramsci
La fable est celle de Germaine dont on fête les 80 ans. Germaine vit chez sa fille, Josette, mère d’Adèle, étudiante, et de John, chômeur.
Les relations familiales ne sont pas simples.
La crise sanitaire exacerbe les failles.
L’histoire raconte le parcours de Kouassi. Kouassi vient d’une famille d’agriculteurs et d’agricultrices qui subit les conséquences de la dévaluation du franc CFA et qui peine à garder le cap de son commerce. À sa majorité, il décide de partir étudier en Europe. Il se rendra compte que les visions de celle-ci telles que dépeintes à l’école ne sont en fait qu’un leurre, et par ses rencontres et son chemin de vie, il parviendra à lever la poussière des mécanismes de domination et d’oppression hérités du colonialisme.
Une conteuse (ou un conteur, selon les dates) tente péniblement de raconter son histoire, interrompue qu’elle est par 3 spectateurs dont un n’aime pas les histoires… et encore moins celle d’un dragon et d’un Ours qui auront un ado’Elan… Lorsque l’on est parent et qu’il faut remplir les marmites, il est parfois difficile de maintenir ses engagements sociétaux et ses valeurs…
Farce courte et animalière qui emprunte par moment son jeu corporel à la comedia del arte avec des masques hypertrophiés et sans en reprendre les personnages classiques.
Le spectacle a vu le jour après la construction d’une roulotte nommée la « Dragonette ». La compagnie voulait créer un spectacle en lien avec son matériel pour « les Petits Feux de Verdenne ». Plusieurs membres se sont alors réunis avec comme objectif l’écriture d’un texte qu’il pourraient jouer.
Très vite, les idées jaillissent, l’humour et la bonne humeur aidant. Les masques sont arrivés par la suite pour renforcer la mise en scène. Un travail corporel et vocal différent est alors entrepris.
À travers cette écriture, les auteurs souhaitaient partager des moments de vie familiale basés sur des expériences personnelles, de parents et/ou d’enfants en montrant les divergences d’opinions, les inquiétudes des parents face au futur de leurs enfants, la crise d’adolescence…
Des tranches de vie, mais pas que… À côté de ce partage d’expériences, une question s’installe : comment en tant que parent, combiner les projets et valeurs que l’on porte dans une vie déjà bien remplie de contraintes ? Comment partage-t-on nos réflexions ? Comment tenons-nous nos valeurs quand on doit confronter l’écologie et la rentabilité, le passé / présent colonial et les logiques économiques mondiales, l’importance des cultures communes et l’unicité de l’individu ?
Tout cela baignant dans un humour empreint d’ironies et de références mainstream.
Au sein d’une ferme perdue au milieu d’une forêt, un petit îlot familial tente de survivre à l’effondrement de la civilisation industrielle en inventant de nouvelles stratégies pour s’alimenter, s’abriter, se chauffer, se défendre.
La danse, la rythmique corporelle, le théâtre d’ombre et des moments choraux insérés dans les scènes théâtrales, racontent une solidarité forte et une connaissance intime de soi et de son environnement– ici la forêt–pour vivre bien.
« Il fait déjà noir ? Je ne me rappelle pas d’avoir fait une sieste, mais par contre j’ai vraiment mal partout. Ma mâchoire me fait vraiment souffrir. Le temps de
reprendre mes esprits, je m’assieds sur le lit. Mon pyjama est totalement déchiré aux épaules. C’est là que tout me revient en mémoire. Je ne sais pas pour quelle raison, je ne saurai jamais pour quelle raison il a hurlé et m’a bousculée, une fois de plus… Je me rappelle les douleurs, les odeurs, les cris, le coeur qui se serre à m’en donner la nausée. Comment j’en suis arrivée là ? Je ferme les yeux, me raccroche à la réalité et prends un pas de recul sur cette histoire, mon histoire, mais aussi celle de millions d’autres femmes. »
Tous les jours, dans le monde, 82 femmes meurent tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. En Belgique, on estime qu’une femme sur quatre sera victime de violences physiques et/ou sexuelles dans son couple.
Les Chanceuses de Solidarité Femmes ont choisi d’enfiler leurs armures de papier et de replonger au coeur de l’enfer de cet amour travesti. Porteuses
de paroles et guerrières survivantes, elles témoignent pour toutes celles qui
ne pourront plus témoigner, et nous racontent les maux bleus, l’emprise, les violences, le silence, la fuite et la renaissance.
Solidarité Femmes est un refuge pour femmes battues et une association qui
accompagne les femmes victimes de violences depuis 40 ans.
Texte du spectacle publié aux Editions du Cerisier dans le recueil « Elles sont magnifiques » Ce recueil reprend sept textes qui ont fait l’objet de spectacles créés de 2013 à 2019 par le Théâtre des Rues et des groupes rassemblant des femmes hébergées au Refuge pour femmes battues, des anciennes hébergées ayant reconquis leur autonomie et des femmes fréquentant l’association dans ses diverses activités.
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L’histoire de Lilitih débute aux origines du monde lors de la création de l’humanité.
Lilith a été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son égale contrairement à Ève qui a été conçue à partir d’une de ses côtes afin de lui être soumise.
Femme de caractère et indépendante, elle a refusé de se coucher sous Adam et, en colère, a décidé de prendre la liberté.
« Les filles de Lilith » racontent des histoires de femmes qui ont décidé de prendre leur vie en main et leur liberté.
Déjà dans la famille, nous sommes confrontés aux caractères, aux tempéraments, aux initiatives des uns et des autres, surtout de nos proches qui peuvent nous émouvoir, nous rassurer ou au contraire nous agacer, nous contrarier, parfois même nous fâcher, nous éloignant les uns des autres. Et nous aimer ! Nous pouvons camper sur nos positions, ou interroger nos propres valeurs et comportements vis-à-vis de la personne ou de la situation qui se pose à nous ou contre nous. Des points de vue différents, parfois même divergents se confrontent… Comment concilier la diversité, aplanir les différences, accepter que d’autres pensent autrement, alors que nous nous valons tous, même sans partager les mêmes idées ou manières de faire ? Venez souffler les bougies du gâteau d’anniversaire de Félicie !
Une création collective dont l’humour et les turbulences feront pâlir l’État ! Et qui nous fera rougir de plaisir.
Depuis le début de l’année 2012, dans le but affiché d’assainir les finances publiques, de réduire la dette, et de retrouver la croissance, les gouvernements belges successifs se sont lancés dans des politiques d’austérité de grande ampleur : licenciements dans la fonction publique, gel des salaires, réduction des dépenses sociales, privatisations,….
Les résultats dévastateurs sont sans appel : la pauvreté augmente et les inégalités explosent !
Faut-il cependant croire qu’il n’y a pas d’alternatives possibles ?
Pour répondre à cette question, le groupe théâtre des Equipes Populaires Hainaut-Centre, en collaboration avec le Théâtre des Rues, vous invite à faire un voyage absurde et satirique au cœur des mécanismes d’austérité afin d’en dénoncer les dérives et de défendre nos acquis sociaux.
Alors serrez bien vos ceintures !
Ce sont des élèves, des comédiens, des parents. Ils sont touchés par le décrochage scolaire et le temps d’un atelier, ils se sont réunis pour aborder sur scène la citoyenneté responsable, l’école, ses difficultés et ses discriminations. Venez assister au fruit de leur travail, mis en scène par Aurélie Alessandroni et Laurent Staudt, tous deux formés à la méthode de Théâtre & Réconciliation par Frédérique Lecomte.
‘Portraits de Femmes’ met le focus sur la violence conjugale mais n’oublie pas cette violence plus insidieuse provoquée par la misère économique générée par notre société.
La violence conjugale, nous le constatons n’est pas propre aux milieux défavorisés auxquels nous nous adressons, elle est sans doute plus visible mais traverse toutes les catégories socioprofessionnelles.
‘Portraits de femmes’ est un spectacle interdisciplinaire, une rencontre originale entre théâtre, photographies, vidéo et chorégraphies.
‘Portraits de Femmes’ est un spectacle évolutif : chaque représentation est prétexte à la création de nouveaux textes, à donner l’espace à de nouvelles comédiennes, de nouvelles écrivaines, à l’adaptation de la scénographie (qui épouse chaque nouveau lieu), de la lumière, de la musique (life/off) d’une nouvelle mise en place.
A partir d’injustices vécues, ce groupe construit des paroles et actions collectives comme ce court spectacle.
“On na éter abonékol” dénonce les inégalités à l’école et livre ce message : “Nous ne voulons pas que les enfants qui sont à l’école aujourd’hui soient analphabètes demain”.