Les Oublié.e.s de la Pensée

Les 5 comédien.ne.s sont des sortes de passeurs d’émotions et de pensées.
Ils et elles explorent leurs pensées – les joies, les peines, les souvenirs, les espoirs – et les classent dans des tiroirs, comme des archivistes du sensible.

Chaque tiroir renferme un fragment d’humanité, et au fil du spectacle, ces pensées prennent vie sur scène. Ce concept nous permet d’explorer la diversité des émotions humaines et la manière dont elles s’organisent, se croisent ou se transforment en histoires à raconter.

La thématique principale de notre spectacle est l’illettrisme et les difficultés quotidiennes que rencontrent les personnes qui vivent cette problématique.

Quelles sont les astuces qui sont mises en œuvre pour être un-e citoyen-ne actif-ve ?

Numériquement vôtre

Cet atelier explore avec humour et sensibilité les différentes façons dont diverses générations vivent la numérisation du monde. À travers une série de scènes, il met en lumière les défis, les malentendus, mais aussi les moments de complicité entre les générations face à l’omniprésence du numérique.
Chaque situation révèle les enjeux et les émotions liés à cette transition. Le spectacle invite à la réflexion tout en divertissant, en montrant que malgré nos différences, la numérisation est un enjeu qui nous concerne tous.

Une révélation, un combat

Cette étape d’atelier raconte l’histoire d’une adolescente qui, dans un contexte de harcèlement scolaire qu’elle subit depuis trois semaines, décide de révéler à sa famille quelque chose qu’elle ne peut plus garder secret. Lors de ce moment crucial, l’adolescente exprime ses émotions, ses peurs, mais aussi son désir d’être acceptée telle qu’elle est.
À travers cette narration, nous souhaitons montrer comment cette famille doit faire face à ses propres préjugés afin de pouvoir soutenir la jeune fille et tentons de mettre en lumière la difficulté de l’acceptation, le courage qu’il faut pour affronter le harcèlement, mais aussi l’amour et la solidarité qui peuvent émerger dans ces moments difficiles.

Le Bruit du Monde

« Dans un monde saturé de sons, d’alertes et de notifications, les corps se tendent, les gestes s’accélèrent, les pensées s’éparpillent.
Le tumulte du quotidien envahit l’espace : téléphones, écrans lumineux qui crépitent, flux incessants d’informations. On court, on s’agite, on tente de suivre le rythme…
Dans ce spectacle quasi muet, les comédien-nes incarnent cette cacophonie moderne à travers le mouvement, les silences et le langage du corps. Mais peut-on encore entendre le silence dans un monde qui ne sait plus s’arrêter ? »

Corps Étrange.r

Un spectacle à fleur de peau pour explorer le rapport au corps à l’adolescence

Le Collège Saint-André à Auvelais et le Brocoli Théâtre collaborent depuis une vingtaine d’années autour de projets théâtraux mettant à l’honneur la parole des adolescents.

Fortes des succès de leurs spectacles « Je l’aime, un peu beaucoup » et « Brut(es) de décoffrage », les deux structures renouvellent leur collaboration en 2024 pour créer « En Corps », un nouveau spectacle qui abordera la thématique du rapport au corps à l’adolescence.

Cette année, l’équipe qui encadre la création se renouvelle et se compose de Maïté Renson (Brocoli Théâtre), de Maurice Lambiotte (Collège Saint André) et David Vernaillen (Brocoli Théâtre).

Basé sur des témoignages et des questionnements amené par le groupe d’élèves de 5ème et 6ème du cours d’Arts d’expression, le spectacle se compose de différents tableaux illustrant différentes problématiques liées au corps (consentement, troubles du comportement alimentaire, cyber harcèlement, grossophobie…)​​

SANs toit je crEVE

Dans une grande ville, une grande maison,
Avec de petits appartements.
Et dedans, des petites gens qui mènent leur petite vie,
Des gens qui, tant bien que mal, font leur petit possible.
Dehors, il pleut. Beaucoup. Souvent. De plus en plus.
Un jour, douche froide : leur maison est à vendre.
C’est la goutte de trop. Et tout déborde…
“ De l’eau jaillit le feu ”

Perdus de vie

Nous avons tous perdu ce petit quelque chose qui nous tenait le cœur en haleine.

Réfugiés chez Georges qui ne sait plus où nous héberger, nous trouvons un petit coin où nous blottir. Mais même si sa maison est grande, son hospitalité a des limites. Il ne peut accueillir tous les malheurs du quartier. Il lui faudra bien se débarrasser de ces intrus.

Mais rassurez-vous, tout n’est pas perdu.

Nos cœurs restent vaillants.