Forum inclusif de discussion

31 : nombre premier supersingulier, celui de l’article de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant qui consacre le droit à la culture.

Parce que l’éducation ne se limite pas aux savoirs de base enseignés à l’école.

Parce que favoriser l’accès à la culture c’est aussi permettre l’égalité des chance, multiplier les chances d’émancipation, activer l’exercice des droits fondamentaux des enfants et des jeunes.

C’est ouvrir des portes qui seraient restées fermées.

C’est révéler à chacun.e, dès le plus jeune âge, le chef d’œuvre qui est en elle, en lui et qu’il et qu’elle ignorait. Le droit à la culture et à la participation comme outils d’éveil et d’émerveillement des enfants, et des adultes en devenir qu’ils sont, seront au cœur d’un forum inclusif de discussion qui prendra la forme d’un atelier – plénière, de plein pied, chacun.e au niveau de soi  et de l’autre pour avancer ensemble dans le meilleur intérêt de tous.

Les chiens qui ont la rage font pas long feu

Un homme à la rue, parle au nom des Sans-Voix, de celles et ceux qui battent le pavé. Ça tombe bien, pour une fois des personnes sont là, elles prêtent leurs regards et leurs oreilles.
Dans sa logorrhée brûlante, il nous entraine dans son univers. Entre les  maraudes du Samu, l’indifférence des passants, les regards qui réchauffent, il nous entraine à sa rencontre.

« Déjà les sirènes de police résonnent – tu sais ce qui me rend dingue ? C’est  quand un péquenot de parlementaire déboule sur le boulevard dans sa  Mercedes-Benz et paralyse la circulation, escorté par un escadron de motards, sirènes hurlantes au vent. Le monde entier doit s’arrêter pour laisser passer l’homme dans la berline aux vitres teintées. Son existence prévaut sur  celle des autres. »

ARGUMENT

Dans ce seul en scène, c’est de la voix d’un seul personnage que sortent les histoires recueillies par l’auteur. Celle des SDF qu’il a côtoyés pendant son bénévolat pour une association Bruxelloise d’aide aux sans-abris. L’écriture léchée et la parole presque musicale nous met à la même hauteur que ce déchu, touchant et humain.
L’auteur nous rappelle avec humour et amour que personne n’est à l’abri et que le basculement n’est parfois pas aussi loin qu’imaginé.

Passé composé d'un gay versatile spécialiste en généralités

Comment définir ce qu’on a fait de sa vie quand elle marque déjà près d’un demi-siècle au compteur ? Ce moment ensemble permet de se plonger dans un petit échantillon intime, de réflexions et clichés, sans prétention, d’un gay versatile de 50 ans, coincé dans un monde où les vieux sont invisibles ou oubliés pour des raisons qu’on ne s’explique pas.

 

Ce spectacle est un petit échantillon intime, de réflexions et clichés, sans prétention, d’un gay versatile de 50 ans, coincé dans un monde où on parle des jeunes dans les médias pour des mauvaises raisons. Dans un monde où les vieux sont invisibles ou oubliés pour des raisons qu’on ne s’explique pas. Ce projet avec la Compagnie du Campus est né du défi de définir ce qu’on a fait  de sa vie quand elle marque déjà près d’un demi-siècle au compteur. Qu’est-ce qu’on a fait d’une vie où votre identité de genre, votre orientation sexuelle vous définissent par la caricature ?
Vous savez bien : le physique parfait, la « pride », le goût inné pour la  décoration, les plumes dans le cul… Toutes ces évidences qui jaillissent dans la conversation dès qu’on parle des homosexuels mâles. Comment faire pour  exister au milieu des stéréotypes ?
Comment montrer qu’à 50 ans ou presque, on a encore des projets, des  envies, une libido, de la curiosité pour l’autre et pour le monde ?
Ceci n’est pas un geste militant, mais la très humble manifestation d’un quidam qui se projette encore dans l’avenir après un demi-siècle d’existence sur terre, entre ombre et lumière.

Non grata

À partir de l’annonce d’une grossesse dite « précoce » qui vient bouleverser le quotidien et les certitudes de deux soeurs, le spectacle questionne la pression sociale qui pèse sur les femmes en matière de contraception, d’avortement et de choix de maternité.

En progression un peu partout dans le monde, les mouvements populistes de droite et les discours conservateurs et sexistes ne reconnaissent pas ou remettent encore et toujours en cause le droit des femmes à disposer
de leur corps.
Inspiré de témoignages et de rencontres, le spectacle Non Grata est le fruit d’une coproduction entre deux compagnies de théâtre-action, le Théâtre des Rues et la Compagnie du Campus.

Madame M

Avec émotions, lucidité, humour surréaliste et décalé, une petite bonne femme tranquille nous raconte le monde dans lequel elle évolue.
Dans cette tranche de vie, cette voix féminine questionne le fait de s’engager, de sombrer ou de fuir face aux désastres écologique et humain dans un répertoire généreux, touchant et drôle.

InterseXion4Democracy

Histoire

Un jeune entrepreneur vient vous présenter un nouveau label qui a pour but affiché de rendre plus inclusif l’accès à l’emploi des entreprises qui souhaitent l’obtenir. Progressivement, le public se rend compte de l’imposture de ce label qui, sous couvert d’inclusion, crée un nouveau business très lucratif… qui ne sera accessible qu’à quelques grandes entreprises multinationales aux pratiques douteuses.

Argument

Cette forme courte de théâtre invisible se veut un moment d’impertinence ironique susceptible d’interroger les travailleurs sociaux et les militants sur leurs pratiques et concepts de lutte pouvant se faire récupérer par le grand capital et ainsi perdre le sens premier de leur action anti-racisme

Qui a peur d'Adolphine ?

Elle, elle a peur. Elle ne reconnait plus le quartier où elle a pourtant toujours vécu. Elle ne connait d’ailleurs plus personne, même les commerçants sont partis. D’autres gens sont venus, mais… Tout a tellement changé.

Lui, il le connait bien ce quartier. Il le sillonne à longueur de journée. Avant c’était juste pour trainer avec des potes mais maintenant il travaille, il est livreur à vélo. Il ne cherche pas les embrouilles mais elles lui collent à la peau.

Elle veut juste traverser. Il veut juste l’aider.

Réussiront-ils à traverser ensemble, sains et saufs ?

On na éter abonékol

A partir d’injustices vécues, ce groupe construit des paroles et actions collectives comme ce court spectacle.

“On na éter abonékol” dénonce les inégalités à l’école et livre ce message : “Nous ne voulons pas que les enfants qui sont à l’école aujourd’hui soient analphabètes demain”.

Le grand sextacle

8 comédiens, des beaux, des laids, des jeunes, des vieux, des blancs, des noirs, des flamands, des wallons, des bruxellois, des gays, des qui s’ignorent, des gentils, des méchants, des qui travaillent, des qui ne travaillent pas, des bonnes sœurs, des soubrettes, des travestis, des strip-teaseuses, des prudes, des hystériques, des cow-boys de saloon, des clowns ratés, des bouchers, des victimes, des sados, des masos…

Une  galerie  de personnages saugrenus et libertins.

Mais que vont-ils nous faire  dans  cette cour des miracles érotiques ? Chanter et danser les douces louanges  et les rudes travers d’une société à la fois  érotisée et chaste, livrer un combat contre le formatage  et le conformisme. Etre les aristocrates de leurs différences.

Le Grand SeXtacle surprend, émeut et même choque le public. Parfois dérangeants, parfois douloureux, souvent drôles, les acteurs, entre cirque et cabaret, fardés et déguisés, vont opposer au glamour une image de la société hors des normes. Conscients de leur altérité, ils vont amener une réflexion sur l’identité et l’apparence.

Spectacle burlesque, alléchant et politique
 » Soyez heureux !  » Dans nos sociétés occidentales, cette bénédiction est devenue un commandement qui génère  » l’enfer des avachis, des ramollis, des frigides… « , en d’autres termes tous ceux qui n’ont ni le physique, ni l’équilibre mental, ni les performances sexuelles qu’impose la dictature du bonheur. « Notre temps raconte d’ailleurs une étrange fable : celle d’une société tout entière vouée à l’hédonisme et à qui tout devient irritation, supplice. Le malheur n’est pas seulement le malheur : il est, pire encore, l’échec du bonheur. » Bruchner

Le Grand SEXtacle  surprend, émeut et même choque le public. Dérangeants, douloureux souvent drôles, les acteurs, entre cirque et cabaret,  fardés et déguisés, vont opposer au glamour une image de la société hors des normes.